Pourquoi ne fais-tu pas ton lit ?

Le cadrage serré et le format portrait nous donnent l'impression d'être dans le lit avec la personne. Parfois des motifs ressortent, des objets trainent tels les indices d'une intimité révélée.

A l'inverse, l'emploi du clair-obscur et l'absence de couleurs donnent aux images une force mystérieuse condamnant le spectateur à ne pas en savoir plus.

Qu'y a-t-il de plus secret qu'un lit défait ?

Ce choix de légende renforce l'aspect anthropomorphique des images. Le regard se focalise ainsi sur la position des draps, le pli des tissus, les empreintes, tout ce qui peut suggérer la présence du corps allongé.

La couleur sépia qui ramène à la chaleur du corps accentue cette impression de présence charnelle.

Plongé à l'intérieur de ces lits vides, lieux de l'imaginaire, le spectateur est invité à rêver comme le fait le dormeur et à imaginer l'histoire de chaque image.

Pour ce travail, je me suis intéressée à 12 personnes qui ne faisaient pas leur lit.

Le projet s'est déroulé entre Juillet 2009 et Février 2011.

Les identités, les âges et les lieux ont été volontairement évincés afin de préserver l'anonymat des individus.

J'ai choisi de qualifier la cause du lit défait par un simple adjectif prononcé par la personne lors de nos échanges ou par un trait de caractère ou d'esprit.

Pourquoi ne fais-tu pas ton lit ?

Pour ce travail, je me suis intéressée à douze personnes qui ne faisaient pas leur lit.

Le projet s'est déroulé entre Juillet 2009 et Février 2011.

Les identités, les âges et les lieux ont été volontairement évincés de la description afin de préserver l'anonymat des individus.

J'ai choisi de qualifier la cause du lit défait par un simple adjectif prononcé par la personne lors de nos échanges ou par un trait de caractère ou d'esprit.

Ce choix de légende renforce l'aspect anthropomorphique des images. Le regard se focalise ainsi sur la position des draps, le pli des tissus, les empreintes, tout ce qui peut suggérer la présence du corps allongé.

La couleur sépia qui ramène à la chaleur du corps accentue cette impression de présence charnelle.

Plongé à l'intérieur de ces lits vides, lieux de l'imaginaire, le spectateur est invité à rêver comme le fait le dormeur et à imaginer l'histoire de chaque image.

Le cadrage serré et le format portrait nous donnent l'impression d'être dans le lit avec la personne. Parfois des motifs ressortent, des objets trainent tels les indices d'une intimité révélée.

A l'inverse, l'emploi du clair-obscur et l'absence de couleurs donnent aux images une force mystérieuse condamnant le spectateur à ne pas en savoir plus.

Qu'y a-t-il de plus secret qu'un lit défait ?